samedi 28 janvier 2012

ateliers-A Proville ce samedi la culture était surtout japonaise.


Nous vous avons communiqué le programme détaillé il y a quelques jours.
Proville "reçoit" le Japon au sein de sa médiathèque.


Organisateurs et animateurs ont fait acte d'ingéniosité pour profiter au mieux du cadre...


...de ce splendide bâtiment qui offre espace et luminosité.


De nombreux amateurs ont suivi
avec délectation  les explications relatives à la culture
de ces arbres voulus nains, les fameux bonsaïs.




Expo et d'autres animations jusqu'au 4 février.


Rien à voir avec le reportage ci-dessus!

Si ce n'est que notre photographe s'est tout de même
 laissé charmer par ce parterre provillois de perce-neige,
bien en avance sur le calendrier cette année.
Mais on annonce que le froid n'a pas dit son dernier mot.

en savoir plus sur les bonsaïs : lien http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonsa%C3%AF


 

dimanche 8 janvier 2012

ateliers-Jeanne d'Arc! Jeanne d'Arc? Quelle histoire! (fin)


Vous avez bien lu : classes enfantines! Niveau maternelle (section de grands).


Le texte, que l'enseignant lisait aux enfants et commentait,
était tout empreint de lyrisme et de... patriotisme.
Les illustrations en noir et blanc étaient particulièrement évocatrices.


"Aimons et honorons Jeanne d'Arc morte pour la Patrie."

Bizarre! Vous avez dit "bizarre?".
C'est fou ces clins d'oeil que l'actualité peut adresser parfois au passé!

 

jeudi 5 janvier 2012

ateliers-la première balade 2012 des trois compères


-Charlie. Nous voici arrivés au Plat.
-Nénesse. Le Plat? je me suis toujours demandé ce que ça voulait dire.
-Paulo. Je crois qu'il y avait ici autrefois un moulin.



Après avoir franchi l'étroit pont sur l'Escaut,
 les trois amis rejoignent la rue Bertrand-Milcent.
Un panneau géant les interpelle.



Ainsi qu'un paquet abandonné...

  
L'entrée de Proville est proche. La résidence Bertrand
 est un lien entre les deux communes de Proville et Cambrai.
Elle rappelle le passé industriel textile de l'arrondissement.


Les sources de Proville...




Et cette zone boisée qui sert à les protéger.



à suivre

lundi 2 janvier 2012

ateliers-les "pépères" en vadrouille.


-Nénesse. Encore un coin de Proville qui change.
-Paulo. Tu crois que la mairie sera prête pour l'été?
-Charlie. Le maire  a dit que ce serait pour juin.
-Nénesse. Tu n'vois pas tout c'qui reste à faire?
-Paulo. Nénesse, si on mettait un pinceau au bout de ta langue...



-Charlie, Nénesse, Paulo. Encore des courageux qui viennent se promener!


-Charlie. C'est honteux!
-Paulo. Quoi?
-Nénesse. C'est plein de "maqu..." ici!


-Charlie. Les fossés risquent de déborder s'il continue de pleuvoir.
-Paulo. Un marais c'est un marais, c'est pas l'désert!


-Paulo. Nénesse, c'est une chapelle pour toi.
-Nénesse. J'ai pas soif





-Charlie. Il commence à pleuvoir..
-Nénesse. On a dit qu'on continuerait quel que soit le temps.
-Paulo. D'accord, mais ne comptez pas sur moi pour faire ce circuit tous les jours.
-Nénesse. Eh oui Paulo!  La pluie ça fait rouiller tes vieilles guiboles! Mets de l'huile...

à suivre

dimanche 1 janvier 2012

ateliers-Je pense donc je sue...


- Nénesse. Qu'est-ce qu'il va y avoir ici?
- Charlie. Paraît que ce serait des appartements!
- Paulo. Ben dis donc Proville continue de se transformer. Dans dix ans on ne reconnaîtra plus le vieux village!
- Charlie. Qu'est-ce que tu veux, faut bien loger les gens et puis maintenir la population à son niveau.
-Nénesse. Moi ça m'embête qu'on détruise cette ancienne ferme. Ils pourraient peut-être utiliser les bâtiments existants et les aménager plutôt que tout démolir.
- Paulo. Faire du neuf avec du vieux, on n'est pas toujours sûr du résultat.
-Nénesse. T'as raison. C'est ce que ta femme elle dit à ton sujet!
- Paulo. Toi j'te r'tiens.

- Charlie. L'école a perdu une classe en 2011. C'est bien la preuve qu'il y a moins de gosses à Proville.
- Paulo. Et l'Administration est intraitable. Pour rouvrir c'est bien plus dur que de supprimer.
- Nénesse. Qu'est-ce que vous attendez vous autres pour en faire des gosses? J'rigole...

- Charlie. Dire que j'ai connu à cet endroit-ci une chapelle au départ du chemin des Prés. A gauche, des pâtures et des champs.
- Paulo. Tu regrettes?
- Charlie. La nostalgie ça ne sert pas à grand chose. Les nombreuses familles qui se sont installées à Proville à la fin des années 1960 avaient bien le droit de profiter du charme de la commune.
- Nénesse. De tout façon Proville aura bien du mal à s'agrandir encore. On ne va tout de même pas supprimer d'autres surfaces agricoles!
- Paulo. Et puis, je ne veux pas être pessimiste, mais... nous n'avons plus vingt ans les gars. Un jour faudra bien qu'on cède la place!

- Charlie. Et dire qu'à la place de ce hangar il y avait autrefois un café.
- Nénesse. Ouais! A mo Alphonse... On m'a raconté que les chevaux  ils n'avaient pas besoin de GPS pour y conduire leur maître.


- Charlie. Là aussi il y avait une ferme.
- Paulo. Proville était un village essentiellement rural.
- Nénesse. Qu'est-ce que vous préférez les gars, l'odeur du crottin de cheval et de la bouse de vache ou celle de l'essence?

- Paulo. Quand je vois ces maisons, j'ai l'impression de revenir 50 ans en arrière.
- Charlie. Cette rue était autrefois la rue principale de Proville, la grande rue. C'est là que se trouvaient le plus de fermes, mais aussi d'ateliers d'artisans.
- Nénesse. Et puis l'église elle rassemblait beaucoup de paroissiens. Ach' t'heure, on n'croit plus ni à dieu ni à diable.
- Paulo. D'accord... mais le jour des communions, l'église est trop petite! Va comprendre Char...lie!


- Charlie. La dernière ferme de Proville... Après elle, plus rien!
- Nénesse. Plus rien? Tu veux dire qu'alors Proville méritera tout à fait son classement dans les villes.
- Paulo. Proville fait déjà partie de la banlieue de Cambrai.
- Charlie. Pour le moment, Proville en tant que commune bénéficie encore d'une certaine indépendance.
- Paulo. Indépendance relative. Nous faisons partie de la communauté d'agglomérations de Cambrai. Et son président, c'est le maire de Cambrai!
- Nénesse. On n'va tout de même pas prendre le maquis. Le bois Chenu, c'est pas la montagne corse!

- Charlie. Je trouve ça bien qu'on ait conservé les bordures en grès d'origine.
- Nénesse. Comme quoi du vieux ça peut avoir quelque chose de bon!


- Charlie. La médiathèque. Pendant les vacances il y a toujours une tripotée de gosses.
- Paulo. Ils sont mieux là qu'à traîner les rues.
- Nénesse. Tu vois Paulo, il faudrait un bistrot tout à côté, comme ça tu pourrais faire les deux!
-Paulo. Assurément tu es très drôle cette année.

- Charlie. Tant qu'il y a la crèche, c'est bon signe. Faut de la jeunesse à Proville.
- Nénesse. On peut s'faire de la bile pour l'avenir des jeunes.
- Paulo. T'as donc si peur qu'ils n'aient pas de boulot pour payer ta retraite? Tu réduiras ta consommation de demis. L'eau du robinet, c'est pas si mauvais.
- Charlie. Et puis Nénesse trouvera bien le moyen de la parfumer avec un peu d'extrait anisé!


à suivre