mercredi 23 juin 2010

ateliers-1895 : Louis (Pasteur) et Louise (fin)

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Quelques vues d'Arbois en centre ville...



Le "vieux" cimetière, spectaculaire
 avec ses centaines de tombes d'un autre âge :
au premier plan, la sépulture du père de Pasteur

Et dans un coin, isolée, près de l'entrée,
 la tombe du général Pichegru.
Cela vous dit quelque chose?
Mais si... rappelez-vous, au lycée,
les leçons d'histoire, la Révolution!
en savoir davantage : lien
http://fr.academic.ru/dic.nsf/frwiki/853343

Cloclo

fin

mardi 22 juin 2010

ateliers-1895 : Louis (Pasteur) et Louise (3)

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Visite du labo...

"Avez-vous des questions à poser?"

-Quelle cire utilisez-vous pour le parquet?

Une vie de Pasteur racontée en dix tableaux.




demain suite et fin
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lundi 21 juin 2010

ateliers-1895 : Louis (Pasteur) et Louise (2)

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copie de la page du livre d'histoire
"Ozouf-Leterrier"
consacrée en partie à Pasteur

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A la page suivante de l'ouvrage apparaît le résumé de la leçon, à apprendre par coeur, à réciter oralement devant la classe...
"Claude Bernard a fait réaliser de grands progrès à la physiologie et à la médecine. Pasteur, par sa découverte des vaccins, a été un des grands bienfaiteurs de l'humanité. Branly a été un des créateurs de la T.S.F. Berthelot a découvert la synthèse chimique, Curie et Mme Curie, un nouveau corps, le radium."
Je me souviens de ces soirées à la maison passées à tenter de retenir par force relectures et répétitions ces mots pas encore assimilés et si difficiles à prononcer : physiologie, synthèse, radium... Et ma mère qui se mettait de la partie! Elle n'aurait pas supporté que son fils se rende à l'école sans savoir sa leçon jusqu'au bout des ongles.
Debout sur l'estrade, à quelques pas du maître tout ouïe, face à la meute, premiers rangs attentifs et inquiets, le fond de la salle excité et rigolard, j'égrène les mots sans me soucier de la place du "y" dans fi... phi... phygio... physiologie. Le grand bienfaiteur de l'humanité, le sauveur du petit berger mordu par ce satané chien enragé, m'inspire et me permet de décrocher un "10" sans bavure.


à suivre

Cloclo


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dimanche 20 juin 2010

ateliers-1895 : Louis (Pasteur) et Louise

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Séjourner quelques jours dans le Jura...

...sans s'arrêter quelques heures à Arbois...

...cette petite ville qui baigne dans le vin...

La maison de Pasteur se visite de juin à septembre.
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Ce 16 juin nous nous présentâmes à l'accueil de la dite maison sous une pluie à glacer les os des ch'tis les plus endurcis. Heureusement la chaleur des commentaires de la guide fit remonter la température et nous permit d'entrer progressivement dans l'intimité de la vie du savant.
Un autre discours restait gravé intact dans ma mémoire. Celui de mon maître d'école, au début des années 1950, au temps où l'on privilégiait à l'école primaire dans l'enseignement de l'histoire l'anecdote.
Mais ce 16 juin 2010, à des images créées par un cerveau enfantin, se substituait un cadre de vie : celui qui avait accueilli le grand homme.

Cloclo

à suivre

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samedi 19 juin 2010

ateliers-mon kabuki... et le vôtre?

Mon kabuki ?

Il est là, présent à toute heure du jour ou de la nuit, c'est dire...Il ne me laisse pas un instant de répit! Je prends une décision, hop le voilà déjà à soupeser le pour et le contre. Mais de quoi je me mêle? J'argumente, je discute, je développe, rien à faire mon kabuki prend le dessus. Je l'ai même surpris à me faire la morale ! A moi ! J'essaie de le réduire au silence, je biaise, je ruse, j'y vais même de ma mauvaise foi ! Mais mon kabuki s'incruste, persiste et signe... C'est qu'il est tenace le bougre. Il faut toujours qu'il ait le dernier mot. Alors, je me fais toute douce, coulante, très tolérante parfois et là, oh miracle, mon kabuki est d'accord ! Il susurre, murmure, me soupire dans le cœur et l'oreille, il se prête à mon bon vouloir, bref, c'est l'entente parfaite. Ces jours là, mon kabuki et moi sommes les meilleurs amis du monde. Jusqu'à la prochaine fois...

Au fait, mon kabuki s'appelle..Ma conscience.

 
Cricri


samedi 12 juin 2010

ateliers-avec les mots...

Avec les mots : COMPAGNON INJUSTICE RICKSHAW TENDRESSE


Sur cette route déserte, je cheminais lentement le nez en l’air, humant les senteurs du printemps.
Mon compagnon de route, homme fier et silencieux, regardait les rizières qui verdissaient sous le soleil. Il se souvenait de ses jeunes années, de l'enfant chétif et timide qu'il était alors. Il travaillait du matin au soir, le dos courbé sur les plantations de riz. Un sentiment de douleur et d’injustice l’envahit au souvenir des mauvais traitements que lui infligeait le maître : les longues stations accroupies, les pieds dans l’eau et les marches interminables pour se rendre aux champs, alors que le maître dans son rickshaw, le toisait en passant devant lui.

Une bouffée de tendresse lui vint soudain quand il croisa une femme aux cheveux gris. Femme qui lui offrait tous les soirs, après ses longues journées harassantes, un havre de paix dans sa maison où il faisait bon se reposer. Simple bonheur, oh combien apprécié dans ce monde hostile qu’il avait toujours connu. Son visage s'adoucit et un sourire intérieur illumina son regard.



Il lui prit la main, et doucement, son pas dans le sien, il me fit un signe d’au revoir et s’éloigna sans hâte.


CRICRI

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mercredi 9 juin 2010

ateliers-Cricri n'a pas peur des mots

des images pour le dire
mais aussi...


DES MOTS POUR LE DIRE…



Un mot en entraînant un autre, nous sommes parties sur les chemins de l’écriture, découvrir sous notre plume, un monde réel ou imaginaire, emportant dans son sillage nos récits et souvenirs d’antan. Chacune a son mot à dire : pour l’une, c’est un mot d’esprit qui tombe à point nommé, pour une autre, c’est un petit mot doux.

Bref, nous avons toutes envie de jouer avec les mots. Et nous ne nous en privons pas. Ecrire un mot, quel plaisir ! Qu’il soit court ou long, cela suffit à notre bonheur.
De temps en temps, un mot d’ordre, une consigne, nous oblige à nous surpasser. Aux grands mots,nous préférons un bon mot, c’est plus rigolo. Mais jamais, nous n’avons proféré de gros mots !

Quand une idée farfelue nous passe par la tête, qu’à cela ne tienne, on la prend au pied de la lettre, que dis-je, on la prend au mot. L’ambiance est bon enfant, jamais un mot plus haut que l’autre.

Des textes, des écrits, des poèmes, tout nous enchante. Nous revisitons les grands auteurs, dénichons le petit mot en plus pour finir la rime, ou alors traduisons mot à mot un texte sibyllin.

Et que dire des mots tordus ? Nous les avons tout de suite adoptés. Ils se sont donné le mot pour nous triturer les méninges ! En vérité, nous nous sommes payé des mots comme on se paye du bon temps. Quelquefois, une petite récréation de mots croisés, d’acrostiches nous dérouille les neurones. On se passe le mot, et le texte prend forme.

La fantaisie, l’humour sont au rendez-vous, mais aussi l’émotion qui nous étreint avec des mots qui vont droit au cœur, au souvenir des épisodes de notre vie. Récits imaginaires ou vécu personnel, les mots viennent à notre rencontre, des mots de tous les jours… les mots de la vie.

Enfin, pour terminer et non pour avoir le dernier mot, et ce sera le mot de la fin, n’ayons pas peur des mots, un mot en vaut bien un autre…

Cricri