jeudi 16 décembre 2010

ateliers-Nul ne peut se vanter de se passer des hommes...


Ce matin, vers 8h40, dans une rue de Proville...



Il faisait froid, humide...


exercice des plus périlleux...


mission accomplie pour ces acrobates

Jusqu'à quel âge leurs capacités physiques leur permettront-elles d'exercer cette rude tâche?




Papa Charlie face à ce "spectacle" est perplexe. Ces hommes sur ce toit! Ce qu'ils accomplissent, c'est leur spécialité. Ils sont utiles, méritent le respect.
Un poème appris à l'école primaire résonne encore dans la mémoire...




Un songe


Le laboureur m'a dit en songe : "Fais ton pain
Je ne te nourris plus : gratte la terre et sème."
Le tisserand m'a dit : "Fais tes habits toi-même."
Et le maçon m'a dit :" Prends la truelle en main."

Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont je traînai partout l'implacable anathème,
Quand j'implorai du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout sur mon chemin.

J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle;
De hardis compagnons sifflaient sur leurs échelles.
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.


Je connus mon bonheur, et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes,
Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.

Sully Prudhomme*




* René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.


1 commentaire:

  1. Un petit tour sur le site : un jour un poème
    on y trouve de belles poésies, si le coeur vous en dit.....

    Cricri

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