fonds local ancien JCD, coll .archives communales
La Cité Bertrand : elle est l’œuvre de Pierre Bertrand, alias Bertrand-Milcent, époux de Célina Milcent. Cet homme dynamique fit construire sous le Second Empire à la limite de Cambrai-Proville une usine de tissage mécanique et une cité ouvrière. Son fils Alfred devint propriétaire de cette cité à la fin du 19e siècle. Il acheta aussi le Château du Crocq situé à 200 mètres environ de la Place de Proville.
extrait de "Louise, la fille de l'éclusier"
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Je suis arrivé à Proville au début des années 1970. Comme beaucoup de jeunes ménages cambrésiens j’avais opté pour l’accession à la propriété par le biais du Groupe Maisons familiales solidement implanté à Cambrai et dont la dynamique commerciale faisait souvent mouche.
A cette époque, Proville arborait encore ses particularités rurales. Le « boom » de la construction avait pris naissance quelques années auparavant avec l'édification de quelques dizaines d’habitations à proximité du « vieux » village. Avait-on décidé à cette époque que la commune irait jusqu’à quadrupler sa population ?
Au 19e siècle le même étonnement a dû faire jaser les familles en place depuis des générations. Un industriel ambitieux avait décidé de créer à la limite Cambrai-Proville, sur le chemin (qui porterait plus tard son nom) reliant les deux communes, une usine et une cité ouvrière.
Pierre Joseph Bertrand, époux de Célina Milcent, avait ainsi jeté un pont entre le secteur rural et le secteur urbain et apporté à Proville, en quelque sorte, du sang neuf.
L’usine Bertrand a disparu, tout comme la cité. Le paysage a été modifié. Restent les souvenirs, les documents… et cette réalité : nous ne sommes que des passants. Que laissons-nous à nos successeurs?
Je suis arrivé à Proville au début des années 1970. Comme beaucoup de jeunes ménages cambrésiens j’avais opté pour l’accession à la propriété par le biais du Groupe Maisons familiales solidement implanté à Cambrai et dont la dynamique commerciale faisait souvent mouche.
A cette époque, Proville arborait encore ses particularités rurales. Le « boom » de la construction avait pris naissance quelques années auparavant avec l'édification de quelques dizaines d’habitations à proximité du « vieux » village. Avait-on décidé à cette époque que la commune irait jusqu’à quadrupler sa population ?
Au 19e siècle le même étonnement a dû faire jaser les familles en place depuis des générations. Un industriel ambitieux avait décidé de créer à la limite Cambrai-Proville, sur le chemin (qui porterait plus tard son nom) reliant les deux communes, une usine et une cité ouvrière.
Pierre Joseph Bertrand, époux de Célina Milcent, avait ainsi jeté un pont entre le secteur rural et le secteur urbain et apporté à Proville, en quelque sorte, du sang neuf.
L’usine Bertrand a disparu, tout comme la cité. Le paysage a été modifié. Restent les souvenirs, les documents… et cette réalité : nous ne sommes que des passants. Que laissons-nous à nos successeurs?
Cloclo
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