Le Vent
Doux frémissement dans le feuillage, qui es-tu ?
Serait-ce le bruissement d'ailes d'un oiseau qui passe
Ou bien le murmure du vent aux instants fugaces,
D'un étrange parfum qui seul, a survécu ?
Va, emporte avec toi, à tes moments perdus,
Ces douloureuses plaintes, à l'approche de la chasse,
Des sangliers apeurés jusqu'à la bécasse.
Va te dis-je, et pleure sans aucune retenue !
L'automne approche et tu t'acharnes puissamment !
D'un souffle bruyant, tel un guerrier vaillant,
Tu arraches et tu broies, tu casses ici et là...
Et dans un cortège de nuages presque funeste,
Tu balayes tout sur ton passage ! Puis tu tombes... Las !
De ton passage violent, c'est tout ce qu'il reste !
avec l'aimable autorisation de Balou
la poésie classique :
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Beaucoup d'amateurs de poésie s'affranchissent des règles strictes de la poésie classique.
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