mercredi 26 octobre 2011

ateliers-En vers et contre tout.


Sentinelle attentive, à son socle lié,
Le Poilu provillois surveille le chantier.



Des tranchées meurtrières sorti depuis longtemps
Il a la main blessée, le fusil tout autant.


Rue Maurice-Camier de nombreuses voitures
Conduisent un public avide de nature.



Le fameux Chemin Noir se colore de feuilles
Jaunes, pourpres qui cachent son tapis de deuil.


La mare et ses reflets entre Escaut et canal
Est un site agréable à l'aspect peu banal.


Deux voitures circulent actuellement
Sur la route de Bapaume et le contournement.









Le canal a coupé le marais de Proville :
On dirait que ces vaches paissent sur leur île.




Remontons le chemin qui longe la mairie :
Et allons voir plus près d'où proviennent ces cris.



C'est au stade des Sources qu'une rencontre amicale
Rassemble les mordus de la grosse ba-balle...


"Mordus", "grosse ba-balle" servent de trait d'union
Au caning-club voisin et ses installations.


Avez-vous remarqué la faute d'orthographe
Qui a fait sursauter d'effroi le photographe?







C'est à proximité que pousse le raisin,
Parfumé et doré, sur un terrain voisin.
De son emplacement je ne veux dire rien
Qui puisse provoquer quelque menu larcin.



samedi 22 octobre 2011

ateliers-tomates farcies : c'est le moment de se réchauffer!


RECETTES TOMATES FARCIES

6 Tomates, 3 échalotes, 1 feuille de laurier, 3 gousses d'ail, une petite branche de romarin, 3 petites feuilles d'oseille (à ce qu'il me semble), un peu de thym, 1 branche de cerfeuil, du persil (différentes variétés), de la viande hachée (bœuf et porc en quantité égale), une petite poignée de riz, du sel.

Préchauffer le four à 200 °

Laver les tomates, enlever les pédoncules

Couper le haut des tomates de façon à former un chapeau

Creuser les tomates en enlevant la chair et les petits grains

Mettre quelques grains de riz au fond pour absorber l'eau des tomates

hacher menu les échalotes, l'ail, et toutes les herbes

Mélanger les viandes hachées, ajouter les herbes, mélanger de nouveau, saler, (éventuellement un peu de poivre)

Remplir les tomates avec la farce ainsi préparée

Mettre les tomates farcies dans un plat allant au four

Remettre les chapeaux sur les tomates (on peut verser un peu d'huile d'olive dessus)

Mettre au four pendant 50 minutes environ

Déguster

Et voilà ! Ça tombe bien, c'est ce que nous avons mangé hier midi.................avec du riz et un coulis de tomates. Miam!
***


6 belles tomates fermes
Pour le bouquet garni : 1 feuille de laurier ;  romarin  ; thym
Pour la farce : persil (frisé et commun) : cerfeuil ; une branche de céléri ; 3 feuilles de basilic ; 3 gousses (ou caïeux) d’ail ; 3 oignons
300g de chair à saucisse ; 300g de hachis de bœuf
6 cuillerées à café de riz
Sel, poivre : quantité à doser personnellement
En option : un œuf ; de la mie de pain
 
Te mets in route tin four à 200 degrés. Cha va aller vite.
Te prinds 6 tomates murtes mais bin dures, ed tin gardin si possipe. Te z’évides aveuc un coutieu in gardin ch’kapiau.
Te prépares un-ne farce aveuc 300g ed chair à saucisse et el minme poids ed bifteck haché. Te mélinches el viente aveuc ches herpes euq t’as keupées tout fin. T’ajoutes un œuf sins l’cokile –cha ch’est pou rigoler– et te toules aveuc du sel et du poif.
T’oblies pas ed mete dins l’fond d’ches tomates un tiot peu d’riz. Ch’est pou pomper l’jus. 
Te partaches eut farce in six. Te rimplis ches tomates et te r’mets ch’kapiau. T’ajoutes el laurier, el thym et l’romarin qu’t’as loïés.
Te mets ch’plat dins l’four pindint un-ne tiote heure. Cha devrot aller.
Quind cha comminche à sintir bon te surques et te fais gaffe.



vendredi 21 octobre 2011

Ateliers-Cuisinez avec Tata Mounette.

Tata Mounette vous invite à énumérer la liste de ces ingrédients
 qui viennent, hormis la viande- tout droit de son jardin provillois
 -eh oui!- et à énoncer la recette.





Tata Mounette vous signale que l'on peut aussi ajouter un oeuf entier
 à la préparation, voire de la mie de pain, c'est selon...

Alors, vous nous l'envoyez la recette complète à


???

Nous la publierons
si vous le voulez bien
sur ce blog.


lundi 17 octobre 2011

dimanche 16 octobre 2011

ateliers-"Je souffre de nostalgitude*".

* nostalgitude, nom féminin, néologisme, mot utilisé par celles et ceux qui s'appuient sur l'expérience du passé pour tenter d'éclairer l'avenir quand ils le voient flou ou sombre ; les nostalgitudiennes et nostalgitudiens sont souvent particulièrement engagés socialement pour tenter de faire bouger les choses (définition dictionnaire Larosse)

Un dimanche (presque) ordinaire



Nous avons passé la mi-octobre. Les premières gelées nous rappellent que nous allons vers la Toussaint. J’ai récolté au bon moment mes dernières courgettes et tomates. Encore un « été indien ». Mais les nuits sont fraîches et à contrecœur il faut remettre la chaudière en marche. Se chauffer devient un luxe quand il faut régler la facture de fioul ou de gaz.

Je suis allé faire un tour à Marcoing. Sur la route de Noyelles, un spectacle incroyable : dans la cabine d’un tracteur, deux gamins, et sur les genoux du conducteur, une jeune enfant. Y a-t-il un code spécial réservé aux agriculteurs qui  permette de telles fantaisies ?

Elle est belle notre campagne, surtout lorsqu’elle est illuminée par le soleil automnal. Des voitures garées en bordure des champs. C’est la chasse et nos cow-boys en tenue de combat traquent un gibier qui joue les abonnés absents.

Sur la place de Marcoing une sympathique animation. Un pépiniériste, prodigue en conseils, explique avec passion la taille des fruitiers. Il a apporté en mottes plusieurs spécimens.


Deux hommes broient à l’aide de machines d’époque des pommes dont est extrait le jus qui sera offert au public.




Pour corser l’atmosphère rurale à l’ancienne, les organisateurs de la manifestation ont installé des jeux d’autrefois. Nostalgie, quand tu nous tiens!


En droite ligne avec la conversation que j’ai entretenue hier avec une respectable Provilloise âgée de 90 ans. « J’ai connu la guerre 39-45. Ce n’était vraiment pas drôle. Mais à part ça, au temps de ma jeunesse, c’était mieux que maintenant. Les gens se rencontraient, se parlaient, s’entraidaient… »

J’ai écouté, je constate…

A Proville, du côté de « la Rose des Vents », de la salle Saint-Exupéry, de l’animation. D’un côté on votait pour les « primaires », de l’autre on visitait le salon de l’habitat et des énergies renouvelables.





Des pratiques domestiques visant à faire des économies, des maisons peu gourmandes … Faut-il raser les nôtres pour en faire bâtir de plus conformes –considérons le parc immobilier actuel : combien d’habitations datent d’entre les deux guerres et sont mal isolées !- 
Mon bas de laine bien percé et mon âge ne m’offrent en perspective que le rêve.

Bon ! Gardons le moral.

Tiens, j’irai cet après-midi à l’Hôtel de Ville de Cambrai. Un beau ciel bleu et les œuvres des artistes photographes sont à même de me réchauffer le cœur.



Charliement vôtre

vendredi 14 octobre 2011

ateliers-promenade au Jardin Public de Cambrai au milieu du 20e siècle




C’était à la fin des années 1940, début des années 1950…

Si mes graciles petites jambes avaient été munies d’un compteur kilométrique, d’un pédomètre, elles auraient ainsi traduit la longueur des circuits que nous imposaient –soyons gentils : proposaient- nos parents à l’époque.

Une des promenades dominicales que prisait mon père c’était la visite du jardin public à Cambrai. Une immense aire de détente amoureusement entretenue par les employés de la ville. Elle déroulait ses charmes de part et d’autre de la rue de la Citadelle et du boulevard Paul-Bezin. J’ignorais à l’époque l’histoire de ce site défensif établi depuis bien longtemps sur le Mont-des-Bœufs et dont les abords avaient permis la création de cet important îlot de verdure.

Le Mont-des-Bœufs ! Le trajet emprunté en disait long sur l’altitude à atteindre que j’exagérais en demandant de temps en temps vainement : « Papa, monte-moi sur ton dos. » Voulant faire de moi un homme, il ne répondait pas à mes jérémiades répétées. Je savais néanmoins que mon insistance trouverait une réponse au retour : mon père devenu monture accueillerait à califourchon un petit corps lassé.

Nous habitions au cœur de Neuville-Saint-Rémy, encore village rural à l’époque, bien avant son extension dans les années 1960 par la construction de centaines de maisons sous la férule de la société HLM « la Maison Familiale ». Invariablement le trajet consistait à gagner directement  la rue d’Arras. Comme nous, de nombreuses familles, la plupart descendant des hauteurs de Sainte-Olle, se dirigeaient vers le centre de la grande ville, occupant les trottoirs de terre battue sans voitures en stationnement, d’ailleurs bien rares sur la chaussée. Nous passions devant la petite gare Cantimpré et atteignions le pont de Marquion franchissant le canal. La remontée du boulevard de la Liberté me semblait interminable. Mais dès qu’apparaissaient les premières maisons du faubourg Saint-Druon, je poussais un « ouf » à la fois de soulagement et de contentement.



Nous n’étions pas très loin du lac des cygnes. Ma mère n’avait pas oublié le pain sec qu’elle me réservait pour le grand plaisir des gros oiseaux. M’attendaient-ils ? Voraces ils n’hésitaient pas à esquisser des gestes de mauvaise humeur pour subtiliser à un comparse plus adroit la croûte dont ils se régalaient. A quelques dizaines de mètres s’élevaient les grottes dont les escaliers internes permettaient une rapide exploration. Ma mère me rappelait chaque fois à l’ordre dès que je m’approchais trop près de la petite cascade déversant dans un étroit bassin une modeste quantité d’eau. L’étape suivante était le fameux papillon témoin de tant de mariages cambrésiens.


Le temps du retour ajouté à celui de l’aller et de cette sympathique visite dans ce splendide jardin public avait entamé la majeure partie de cet après-midi de dimanche. Durant le repas du soir je m’endormais plusieurs fois sur ma chaise. La journée n’était pas terminée… ma mère avait encore à me faire réciter la leçon d’histoire pour le lendemain et la table de multiplication !

Cloclo




Vous aussi avez des souvenirs que vous avez envie de confier?
Nous pouvons les publier éventuellement sous le couvert de l'anonymat.


samedi 8 octobre 2011

ateliers-Avec l'Atelier Saint-Vaast, aimons le Cambrésis.















Alors? Vous avez évidemment reconnu les sites...
Réponses demain.