* nostalgitude, nom féminin, néologisme, mot utilisé par celles et ceux qui s'appuient sur l'expérience du passé pour tenter d'éclairer l'avenir quand ils le voient flou ou sombre ; les nostalgitudiennes et nostalgitudiens sont souvent particulièrement engagés socialement pour tenter de faire bouger les choses (définition dictionnaire Larosse)
Un dimanche (presque) ordinaire
Nous avons passé la mi-octobre. Les premières gelées nous rappellent que nous allons vers la Toussaint. J’ai récolté au bon moment mes dernières courgettes et tomates. Encore un « été indien ». Mais les nuits sont fraîches et à contrecœur il faut remettre la chaudière en marche. Se chauffer devient un luxe quand il faut régler la facture de fioul ou de gaz.
Je suis allé faire un tour à Marcoing. Sur la route de Noyelles, un spectacle incroyable : dans la cabine d’un tracteur, deux gamins, et sur les genoux du conducteur, une jeune enfant. Y a-t-il un code spécial réservé aux agriculteurs qui permette de telles fantaisies ?
Elle est belle notre campagne, surtout lorsqu’elle est illuminée par le soleil automnal. Des voitures garées en bordure des champs. C’est la chasse et nos cow-boys en tenue de combat traquent un gibier qui joue les abonnés absents.
Sur la place de Marcoing une sympathique animation. Un pépiniériste, prodigue en conseils, explique avec passion la taille des fruitiers. Il a apporté en mottes plusieurs spécimens.
Deux hommes broient à l’aide de machines d’époque des pommes dont est extrait le jus qui sera offert au public.
Pour corser l’atmosphère rurale à l’ancienne, les organisateurs de la manifestation ont installé des jeux d’autrefois. Nostalgie, quand tu nous tiens!
Deux hommes broient à l’aide de machines d’époque des pommes dont est extrait le jus qui sera offert au public.
Pour corser l’atmosphère rurale à l’ancienne, les organisateurs de la manifestation ont installé des jeux d’autrefois. Nostalgie, quand tu nous tiens!
En droite ligne avec la conversation que j’ai entretenue hier avec une respectable Provilloise âgée de 90 ans. « J’ai connu la guerre 39-45. Ce n’était vraiment pas drôle. Mais à part ça, au temps de ma jeunesse, c’était mieux que maintenant. Les gens se rencontraient, se parlaient, s’entraidaient… »
J’ai écouté, je constate…
A Proville, du côté de « la Rose des Vents », de la salle Saint-Exupéry, de l’animation. D’un côté on votait pour les « primaires », de l’autre on visitait le salon de l’habitat et des énergies renouvelables.
Des pratiques domestiques visant à faire des économies, des maisons peu gourmandes … Faut-il raser les nôtres pour en faire bâtir de plus conformes –considérons le parc immobilier actuel : combien d’habitations datent d’entre les deux guerres et sont mal isolées !-
Mon bas de laine bien percé et mon âge ne m’offrent en perspective que le rêve.
Des pratiques domestiques visant à faire des économies, des maisons peu gourmandes … Faut-il raser les nôtres pour en faire bâtir de plus conformes –considérons le parc immobilier actuel : combien d’habitations datent d’entre les deux guerres et sont mal isolées !-
Mon bas de laine bien percé et mon âge ne m’offrent en perspective que le rêve.
Bon ! Gardons le moral.
Tiens, j’irai cet après-midi à l’Hôtel de Ville de Cambrai. Un beau ciel bleu et les œuvres des artistes photographes sont à même de me réchauffer le cœur.
bonjour,
RépondreSupprimerah ça y est il y a les photos !
merci
cordialement