Voilà bien longtemps que nous nous sommes quittés, en fait c’est moi qui ai pris le large…
Tu voulais ton indépendance et tu t’imaginais que tout irait mieux. Après avoir savouré la liberté retrouvée et rêvé d’un monde meilleur, tu as dû toi aussi, tout comme moi, panser tes blessures … ; mais tu vois, je ne peux t’oublier car tu es toujours présent dans ma mémoire et y resteras jusqu’à la fin de mes jours. Je n’ai gardé que les bons souvenirs et préfère ignorer les heures plus sombres …
Je savais en te quittant que je disais adieu à mes plus belles années, années de bonheur, d’insouciance, d’une certaine douceur de vivre que je n’ai plus jamais retrouvée …
Par un beau matin chaud et ensoleillé de printemps, tu es tout à coup sorti de mon horizon … Bien sûr, j’allais vers l’inconnu mais pensant de toutes mes forces que la vie continuait et s’ouvrait devant moi toute nouvelle ; ainsi j’ai dû m’habituer à de nouvelles choses, de nouvelles gens, de nouveaux horizons, du nouveau …. du nouveau, rien que du nouveau….
Je ne réalisais pas à ce moment là que nous deux c’était fini … et puis il restait l’espoir … ce doux espoir de te revoir … et le temps a passé, je suis devenue une femme, une épouse qui parle de toi à son mari, une mère qui a parlé de toi à son enfant et même depuis peu une grand-mère qui te racontera à ses petits-enfants …
Quand je pense à toi, quand je parle de toi : je me demande si je pleure sur le passé, sur notre histoire ou sur ma jeunesse trop vite envolée … mais sache une chose, je t’aimais, je t’aime, je t’aimerai. …
D’ailleurs, je reviendrai un jour, mes cendres reviendront vers TOI … mon pays perdu !!!
Zaza (nostalgie)
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Tout est dit.... quelle émotion, j'ai un petit quelque chose dans l'oeil en te lisant... Une poussière peut-être ?
RépondreSupprimerMerci de nous faire partager ce très, très beau texte.
Cricri