lundi 27 décembre 2010

ateliers-Nénesse est (encore!) offusqué.



1-"Son propriétaire n'a eu d'autre alternative que de l'abandonner provisoirement."


Une alternative c'est un choix entre deux possibilités, deux éventualités. Dans la situation de cet automobiliste se pose un dilemme : ou il essaie par tous les moyens de dégager son véhicule pris dans les congères, ou il l'abandonne provisoirement. Il ne peut y avoir donc "d'autre" alternative, ce qui triplerait ou quadruplerait les possibilités.






2-"Quelle mauvaise surprise il a eu lorsqu'il a voulu la récupérer le lendemain!"
"Quelle mauvaise surprise il a eue..."

Eh oui! Le fameux accord du participe passé avec "avoir".
Vous vous souvenez du temps où les règles d'orthographe vous les saviez sur le bout des ongles... à force peut-être d'avoir reçu la caresse de la règle en bois sur vos extrémités!
Quelle mauvaise surprise il a ...prise, faite...




Le journaliste aurait dû écrire : "Son propriétaire n'a eu d'alternative que de l'abandonner provisoirement."

dimanche 26 décembre 2010

ateliers-Noël et états d'âme.









C’était avant-hier, le 24…


La voiture est restée sagement au chaud et à l’abri dans le garage. Il aurait fallu que je refasse au balai un « passage de roues » réalisé à cause des premières chutes de neige, mais réduit à néant depuis les quotidiennes réapparitions de la Dame Blanche.

A quelques mètres de mon domicile, le bruit métallique d’une pelle m’avertit que je vais converser quelques minutes avec mon voisin J… Il retrace sur le trottoir la piste destinée aux piétons. Je lui confie n’avoir pas eu le temps de déblayer de mon côté. Des paroles qui ne tomberont pas dans les oubliettes. Poursuivant mon chemin, mais me retournant, j’aperçois J… en train de réaliser la tâche que j’avais remise à plus tard. « A charge de revanche! C’est vraiment sympa ! Merci ! ».

L…, jardinier et bricoleur émérite, s’est fabriqué un engin très efficace. Une sorte de chasse-neige manuel. Sûr que pour contrer les effets du réchauffement climatique qui cette année jette un froid particulièrement dense sur nos contrées, je vais prévoir la fabrication d’outils spécifiques aptes à lutter efficacement contre l’envahisseur glacé.

Le temps est un sujet qui délie les langues. Plusieurs passants s’arrêtent pour échanger quelques mots. Je pense de nouveau : sympa… Pourvu que ça dure –pas ces intempéries, vous m’avez compris-

Me voici dans la rue Gabriel-Péri. Le long des maisons un passage étroit laissant apparaître le bitume facilite ma progression. Même le trottoir de Mme…, trop âgée pour le faire elle-même, a été dégagé. Solidarité ? J’y crois. Dans la difficulté, la peine, les réactions parfois vives des éléments naturels, l’être humain retrouve ses semblables, sort de son individualisme. « Pas sûr ! », me souffle une voix intérieure. Bah ! Restons optimiste !

Je ne regrette pas ce retard provoqué par d’aimables conciliabules. Le seul risque c’est de ne plus trouver à la boulangerie ma baguette préférée. Il en reste une ! La fringante et souriante patronne distribue autant de « bonjour » et « au revoir » que de pains. Son homme se lèvera à minuit pour préparer la fournée du jour de Noël. Pour lui le réveillon se déroulera dans la chaleur du four.

Dans la rue un riverain d’un certain âge tente de garer les quatre roues de sa voiture sur l’étroit trottoir. Le véhicule tel un âne rétif refuse d’obtempérer. Je guide la manœuvre de mon mieux. Pour toute réponse le conducteur m’asperge de ce mélange peu ragoûtant de neige et de boue, tout en maugréant. A peine un regard. Le « merci » ? Pas la peine d’attendre !

La rue Lucien-Sampaix a retrouvé sa quiétude. Il faut dire que le sol glacé et les chicanes sont dissuasifs.
 Le canal est couvert d’une fine couche de glace : aucune trace de passage de péniche.  « Avec un ciel si bas qu’un canal s’est perdu… ». Le silence est perforé par le cri des canards maîtres des lieux.

Me voici route d’Arras, au terme de ma randonnée, dans ce quartier que les anciens continuent de nommer « faubourg de Cantimpré ». Une dame âgée slalome entre les voitures. Elle peine à se déplacer. Le sac qu’elle tient à la main m’indique qu’elle se rend au hard-discount tout proche. Passera-t-elle le réveillon en famille ? Les traditions sont bien ancrées. Noël ! On souhaite à cette occasion le retour de la paix, de la fraternité.

Noël… si ça pouvait se fêter tous les jours !

Cloclo




















jeudi 16 décembre 2010

ateliers-Nul ne peut se vanter de se passer des hommes...


Ce matin, vers 8h40, dans une rue de Proville...



Il faisait froid, humide...


exercice des plus périlleux...


mission accomplie pour ces acrobates

Jusqu'à quel âge leurs capacités physiques leur permettront-elles d'exercer cette rude tâche?




Papa Charlie face à ce "spectacle" est perplexe. Ces hommes sur ce toit! Ce qu'ils accomplissent, c'est leur spécialité. Ils sont utiles, méritent le respect.
Un poème appris à l'école primaire résonne encore dans la mémoire...




Un songe


Le laboureur m'a dit en songe : "Fais ton pain
Je ne te nourris plus : gratte la terre et sème."
Le tisserand m'a dit : "Fais tes habits toi-même."
Et le maçon m'a dit :" Prends la truelle en main."

Et seul, abandonné de tout le genre humain
Dont je traînai partout l'implacable anathème,
Quand j'implorai du ciel une pitié suprême,
Je trouvais des lions debout sur mon chemin.

J'ouvris les yeux, doutant si l'aube était réelle;
De hardis compagnons sifflaient sur leurs échelles.
Les métiers bourdonnaient, les champs étaient semés.


Je connus mon bonheur, et qu'au monde où nous sommes
Nul ne peut se vanter de se passer des hommes,
Et depuis ce jour-là, je les ai tous aimés.

Sully Prudhomme*




* René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.


lundi 13 décembre 2010

ateliers-Derniers jours d'automne... dit le calendrier.


Voyage d'une feuille d'automne.



Depuis le temps qu'elle se languissait sur sa branche, il était temps pour elle de s'envoler vers d'autres horizons. Un coup de vent bien intentionné la détache et la voilà qui s'élance dans les airs, toute étourdie par sa soudaine liberté. Elle hésite, virevolte quelques instants et se décide à prendre la route de la montagne.




Poussée par le vent du Nord, elle survole à bonne allure les sentiers escarpés, croisant ça et là, quelques alpinistes solitaires. Des bouquetins lèvent leurs museaux, s' interrompant un instant pour la regarder passer, puis se remettent à brouter nonchalamment. Tout-à-coup, un aigle majestueux fait son apparition. Il accompagne la petite feuille, joue avec elle dans les couloirs du vent, vire d'un coup d'aile pour la surprendre et enfin, disparaît dans le bleu du ciel jusqu'à devenir un minuscule point noir.

Elle est heureuse, la petite feuille d'automne, elle se sent libre, le monde lui appartient... La voici maintenant au dessus de la rivière, long ruban sinueux qui scintille au soleil. Des pêcheurs somnolent sur leur sièges, profitant une dernière fois de cette tardive douceur automnale. Son voyage se poursuit sans encombre, elle admire les forêts, les plaines encore verdoyantes et finit par arriver au terme de son périple.

Alors, tout doucement, avec d'infinies précautions, un courant d'air léger comme une caresse dépose la petite feuille au pied d'un sapin. Chut, ne la réveillez pas...elle dort.


Cricri


vendredi 26 novembre 2010

ateliers-du sourire au rire et au délire

Choisir un animal – le décrire humoristiquement

Quelle majesté dans la démarche … tournant la tête à droite, à gauche, picorant par ci, par là, tout en surveillant du coin d’un œil rond son environnement. Son plumage est tout lisse et à l’approche de la femelle il s’ébroue et sa queue devient un beau panache neigeux ; il émet un doux son amoureux tout en exécutant sa parade autour de sa belle. Il va alors de bancs en bancs pour trouver sa nourriture et lorsqu’il voit un couple enlacé, il leur chante sa douce mélopée …

Zaza

Vous avez deviné évidemment! Faut pas vous prendre pour un...



"Y en a qui causent + ou - bien!"
VERSION ARGOT

J'ai émergé à 6 plombes du mat'.
J'avais la tronche en compote mais je m'en foutais.
Je me suis jeté un petit noir derrière la cravate, j'ai chopé mes fringues sur le plumard et je me suis barré chez mon pote Marcel à fond la caisse.
Ce feignant pionçait encore. J'ai gueulé, j'en avais marre, on allait encore se pointer au boulot à point d'heure !

VERSION STYLEE

Mon majordome est venu aux aurores pour me prier de me lever.
Un mal de tête lancinant me serrait les tempes, mais je n'en avais cure.
Je me suis substanté avec un breuvage corsé, j'ai choisi avec soin quelques vêtements seyants dans mon dressing et je me suis rendu séance tenante chez mon grand ami de toujours Marcel.
Ce monsieur était encore dans les bras de Morphée. J'ai laissé échapper une pointe d'agacement dans mon discours, j'étais marri de constater que nous serions encore en retard au club de bridge.

Cricri

Définition
Un exercice que les praticiens de l'Atelier d'écriture adorent... Vous ouvrez au hasard le dictionnaire, vous choisissez un mot (compliqué de préférence) sans en lire la définition, vous la recomposez en toute fantaisie et liberté.
déroctage
Voici ce que propose Cloclo.
nom masculin introduit récemment dans le dictionnaire de la langue française par les Académiciens, avec la bénédiction du chef de l'Etat. Du verbe dérocter qui signifie en argot "ralentir ses activités".
Après ses ennuis de santé, notre Johnny national aurait déclaré : "Ah que Johnny il se calme : il va dérockter."
 
Evidemment tout cela n'est que fantaisie. Vous savez vous ce qu'est le déroctage? C'est l'action de briser des blocs de pierre dans les fonds marins ou fluviaux. (sources P.L.I)
 


dimanche 21 novembre 2010

ateliers-or... ordi... ordinateur



Il est entré tout-à l'heure

un p'tit ordinateur

Qu'a cliqué dans mon cœur,



Il m'emmène dans ses fichiers

admirer ses octets

Et jouer de son clavier,

Il m'a posé un taquet

Du coup j'ai tabulé

J'avoue que j'ai craqué,



Et quand j'ai vu toutes ses arborescences

Là, j'ai senti s'retourner tous mes sens




On a pris un raccourci

Et sur la barre d'outils


On s'est ...souri.....


Cricri
 

jeudi 11 novembre 2010

ateliers-Qu'est-ce que le 11 novembre pour nos enfants?

La guerre de 14-18 :

Qu'apprennent à l'école en histoire vos enfants?
  • au cours préparatoire : lien
  • au cours élémentaire première année : lien
  • au cours élémentaire deuxième année

le drapeau provillois des Anciens Combattants 14-18
  • au cours moyen première année : lien
  • au cours moyen deuxième année : lien

lundi 8 novembre 2010

ateliers-cours gratuits du CP à la terminale

Conseils aux parents et aux utilisateurs
 
Le site de l’Académie en ligne est conçu pour offrir des supports de cours correspondant aux programmes de l’école, du collège et du lycée, dans la plupart des disciplines d’enseignement général.

Ces ressources peuvent répondre efficacement à différents besoins pour peu que leur exploitation soit organisée et accompagnée.

Voici quelques conseils, selon les modalités d’usage :

Pour se tenir informé et faciliter la continuité

Pour renforcer l’apprentissage

Pour actualiser ses connaissances

Pour revoir les points principaux d’une notion
 
Comment guider l'apprentissage ?
 
Les unités de travail

Les ressources associées

Les corrigés
 
Quelques écueils à éviter

Doubler le cours

Se limiter aux supports de cours

Etudier seul

.Pour se tenir informé et faciliter la continuitéVous souhaitez prendre connaissance de ce que votre enfant apprend en classe, ou bien celui-ci ne peut assister aux cours sur une brève période.
A chaque niveau, le programme de chaque discipline est traité en une dizaine de séquences.
- Entrez par le menu Ecole, Collège ou Lycée.
- Imprimez le fichier « Sommaire » de chaque matière pour vous y reporter plus facilement et situer le travail de votre enfant dans la progression de l’année.

Pour renforcer l’apprentissage
Votre enfant a prioritairement besoin d’aide pour mieux assimiler certaines connaissances, notions ou savoir-faire.
- Utilisez le moteur de recherche pour accéder directement aux séquences concernées.
- Vous pourrez ainsi choisir des explications et activités d’appoint, en complément des cours que votre enfant suit en classe.
 
• Pour actualiser ses connaissances
Pour vous-même ou pour mieux accompagner votre enfant dans sa scolarité, vous souhaitez réactiver vos connaissances dans certaines disciplines.
- Entrez par le menu Ecole, Collège ou Lycée.
- La consultation des contenus correspondant à différentes classes vous permettra de mieux situer ce que l’élève doit savoir d’une notion à son niveau.
 
• Pour revoir les points principaux d’une notion
Dans une trentaine de classes-matières, à l’Ecole et au Collège, des unités interactives sont proposées en plus de l’intégralité des séquences de cours. Elles permettent :
- de disposer de synthèses pour en revoir l’essentiel ;
- de s’entraîner avec des activités complémentaires sur des notions qui viennent d’être étudiées en classe.
 
De l’école au lycée, vous trouverez aussi des rubriques ou chapitres de synthèse dans le cours lui-même.


quiz, réponse...
Jules Ferry


samedi 6 novembre 2010

ateliers-Le décès de Jean Jacques Ségard

L'origine du nom "Neuville-Saint-Rémy...
D’après l’abbé Boniface (1865) il y eut sans doute à cet endroit une chapelle ou une église dédiée à Saint-Rémy et une maison de plaisance ou une métairie qui reçut au moment de son érection le titre de "nouvelle ville. »

Ses Armoiries
D’azur semé de fleurs de lis d’or, à un cerf passant d’argent brochant sur le tout (armes de l’abbaye d’Anchin seigneur de Neuville Saint-Rémy)

Le premier maire
Jean Joseph Rondeau (1790-1792)

La première maison d’école ouverte en 1842 se trouvait à l'emplacement de la Poste. Elle fut reconstruite en 1864, d'abord en tant qu'école de garçons congréganiste puis publique. Le bâtiment en façade servit à la fois de mairie et de logement pour l'instituteur.
La photo n°3 (de haut en bas et de gauche à droite) montre les dégâts occasionnés par les combats en 14-18.

En 1858 est ouverte l’école congréganiste pour filles (photo 4). Les bâtiments existent toujours rue Fronval.
La première école publique de filles est inaugurée en1898 rue Thiers (photos 5 et 6).


Vous avez évidemment reconnu l'église, le Grand Carré autrefois "garage à péniches", le Calvaire sur le chemin du moulin.

sources : "Neuville-Saint-Rémy, des origines à nos jours"
par Michel Lefebvre, Gérard Mitaty, Jean Claude Defer


Neuville fut le village de toute mon enfance
Et d'une adolescence baignées dans l'insouciance.
Un bond dans le passé réveille les souvenirs :
Vers vous chers Neuvillois je me sens revenir.
Il vous faut surmonter ces heures difficiles;
Les larmes, le chagrin, ces réactions utiles,
Lorgnent les temps futurs pour combler bien des vides :
Edouard, Georges et Jean Jacques vous serviront de guides.

Cloclo


lundi 1 novembre 2010

ateliers-Feuilles mortes et Toussaint

Vieille ferme à la Toussaint


La ferme aux longs murs blancs, sous les grands arbres jaunes,
Regarde, avec les yeux de ses carreaux éteints,
Tomber très lentement, en ce jour de Toussaint,
Les feuillages fanés des frênes et des aunes.

Elle songe et resonge à ceux qui sont ailleurs,
Et qui, de père en fils, longuement s'éreintèrent,
Du pied bêchant le sol, des mains fouillant la terre,
A secouer la plaine à grands coups de labeur.

Puis elle songe encor qu'elle est finie et seule,
Et que ses murs épais et lourds, mais crevassés,
Laissent filtrer la pluie et les brouillards tassés,
Même jusqu'au foyer où s'abrite l'aïeule.

Elle regarde aux horizons bouder les bourgs ;
Des nuages compacts plombent le ciel de Flandre ;
Et tristement, et lourdement se font entendre,
Là-bas, des bonds de glas sautant de tour en tour.

Et quand la chute en or des feuillages effleure,
Larmes ! ses murs flétris et ses pignons usés,
La ferme croit sentir ses lointains trépassés
Qui doucement se rapprochent d'elle, à cette heure,
Et pleurent.

Émile VERHAEREN
Recueil : Toute la Flandre



Vacances de la Toussaint
L'école maternelle sommeille.




Les enfants, la vie, l'avenir, ont laissé sur les vitres leurs oeuvres colorées.
Feuilles peintes, feuilles prêtes à tomber : la vie, la mort s'emmêlent.


La vie, la mort... Il faut manger pour vivre!

Le grand jardin a reçu beaucoup de visites aujourd'hui, hier.


Le cimetière est devenu trop petit. Pourtant la crémation réductrice a de plus en plus d'adeptes.

On disait que ces petits anges n'ayant pas eu le temps
de goûter à la vie montaient directement au Ciel.


Dans le vieux cimetière autour de l'église, quelques sépultures sont encore visitées.
Les potées disposées à l'entrée honorent celles et ceux qu'on a oubliés.

Les fleurs déposées à gauche du portail de la chapelle Notre-Dame-des-Champs
rappellent que tous, humbles ou puissants sommes mortels.

mardi 26 octobre 2010

Ateliers-devinettes littéraires





Cricri vous propose une histoire bâtie à partir de titres de romans policiers :

essayez de les retrouver!
(réponse ci-dessous)





La silhouette imposante du château de Hurlevent se découpe sur fond de soleil rougeoyant et les ténèbres, bientôt vont envahir la campagne environnante. Personne alors n'osera s'aventurer dans ces lieux.

La malédiction du gitan dissuade tout être humain sensé de se hasarder dans ce désert de solitude à la nuit tombée. Des amours compliquées de deux jeunes amants, bravant les interdits de l'époque laissent planer une tristesse absolue. Les murs pleurent des larmes de sang et le vent mugit dans les couloirs obscurs, à la rencontre des âmes à jamais prisonnières.

Les familles respectives de ces amoureux d'un autre siècle se sont affrontées jusque dans la mort, étouffant un scandale ô combien déshonorant, pour ces hommes et ces femmes de condition et d'origine que tout oppose..

De ce monde impitoyable, une légende est née, ressassée par la gent domestique, de génération en génération. Les duels et les affrontements permanents de leurs descendants ont laissé place à une histoire torturée, appelée : le conte de la servante.

Je la tiens d'une lointaine parente du château qui me l'a transmise, avec cette recommandation : ne le dis à personne...

Cricri
 
 
Quant à Zaza, à travers une ample description elle vous donne un objet à deviner …
(réponse aussi ci-dessous)

Pour le moment je suis dans ma boîte, perchée sur une étagère. On me sort pour les grandes occasions. Ce jour-là on me bichonne, je suis rincée puis essuyée par un linge fin, inspectée minutieusement pour bien s’assurer que je brillerai de mille feux. Je suis ravie lorsqu’enfin je suis installée en bonne place sur la table … là tout le monde se réjouit en me saisissant par mon joli col d’étain en faisant d’aimables commentaires. Mes robes varient selon le choix de l’hôte tantôt dorées, tantôt cramoisies, mais hélas, comme Cendrillon, mon habit de fête perd de son éclat en fin de soirée et me voilà nue, transparente … attendant de regagner ma boîte.

Zaza

la malédiction du gitan
des amours compliquées
un monde impitoyable
le conte de la servante
ne le dis à personne
 
Il s'agissait bien sûr de la carafe destinée à recueillir le vin...
 
 
 

vendredi 15 octobre 2010

ateliers-A l'atelier d'écriture de la médiathèque de Proville.

avec 5 mots tirés au sort :

imagination

compréhension

liberté

contrainte

atelier



Qu'est-ce que l'atelier d'écriture?

C'est d'abord un endroit de convivialité où règne une joyeuse ambiance amicale et ludique... Après la compréhension de l'exercice demandé, chacun de nous y va de sa plus belle plume et a toute liberté pour mener à bien son histoire, laissant ainsi aller son imagination souvent débordante et évoquant des situations cocasses... Mais où allons-nous chercher tout ça? Les mots courent sur le papier et les récits s'affinent au fur et à mesure.
Somme toute un bon moment pour délirer sans contraintes!

Zaza

A partir des lettres du mot "bonsoir"... en acrostiche (pièce de vers composée de telle sorte qu'en lisant dans le sens vertical la première lettre de chaque vers on trouve le mot pris pour thème.)

Bienvenue à tous les nouveaux adeptes
Ou aux anciens pratiquants qui se retrouvent.
Nous avons repris l'atelier "l'emporte-plume"
Souhaitant que tous s'expriment librement.
Oubliez vos préoccupations quotidiennes,
Imaginant et exprimant le plus gravement ou le plus drôlement possible
Rêves ou poèmes, échanges ou secrets, contes ou mensonges... écriture!

Bibi

samedi 9 octobre 2010

ateliers-savoir goûter un vin ou comment ne pas sombrer dans l'alcoolisme ou l'ivrognerie!

L’ancien maître d’école est devenu maître dans l’œnologie, cette science et technique de la fabrication et de la conservation des vins (merci Petit Larousse Illustré !).

André, avec sa faconde naturelle, mais sans saouler de paroles son auditoire, a su abreuver jusqu’à l’ivresse un public assoiffé de connaissances sur un sujet bien défini.

Des tables agréablement dressées et orientées de façon à ce que chacun puisse boire les paroles du conférencier supportaient corbeilles de pain, fromage, voire pâté, verres à dégustation et récipients spécifiques -poubelles de table pour recueillir les quelques centilitres du vin goûté et non ingurgité.

Car… car une dizaine de variétés étaient au menu. Et pour l’apprenti que j’étais il convenait –je badine bien entendu- de ne pas rouler impudemment dessous la table…

Nous avons voyagé dans notre beau pays qui cultive et allie si harmonieusement fromages et vins.

Le blanc pour commencer, de l’Alsace en passant par le val de Loire et la Bourgogne. Puis le rouge : Beaujolais (ce qui valut de la part de quelques amateurs éclairés, mieux, éblouis, l’expression répétée du qualificatif « bluffant »), Loire, Bordelais, Bourgogne.



Et le tout arrosé de commentaires assimilant ces précieux liquides à des dons célestes. Plus que des œuvres d’artisans : des œuvres d’art.

La soirée prit fin avec la découverte d’un vin « pirate » dont il fallait définir l’origine. Je me savais perdant au départ. Néanmoins de fines narines, des palais exercés la situèrent sans trop de difficultés. Chapeau ! Preuve que les sens des connaisseurs n’ont pas subi d’altération au contact de la boisson alcoolisée!

Et puis, la récompense : la possibilité d’absorber sans la rejeter une petite quantité de ce vin jaune du Jura, puissant et résistant comme les gens de là-bas.

Sûr que désormais, fort de ce stage court, mais surprenant, je prendrai le soin d’examiner les étiquettes lors de mes achats occasionnels de cette boisson à consommer avec modération, mais avec respect, tant pour elle que pour moi, avec en filigrane l’image d’André, ce collectionneur passionné de jus de raisin transformé par une sorte de grâce divine en nectar prodigieux. 


Cloclo
 














vendredi 1 octobre 2010

ateliers-Après "les Rues-des-Vignes", "Proville-des-Vignes"?

photos prises ce matin à Proville dans divers lieux
(avec l'accueil chaleureux des jardiniers)



à l'Atelier d'écriture : utiliser en acrostiche le mot "BUZET" (regroupe des vins produits dans le Lot-et-Garonne)

Ballons, fillettes, pintes et galopins

Universels récipients propres à l'ivresse

Zouaves des sens sur une note gouleyante

Enchantez nos papilles, noyez nos gosiers

Tous à l'unisson levons haut nos verres !
 
Cricri

Bienvenue dans le Bordelais.

Un verre attend, mais pas de lait.

Zoom sur le vin, mais attention!

Evitez l'excès de boisson...

Tempérance est signe de raison.

Cloclo


Alors? Vous avez préféré l'épicurienne Cricri ou le moralisateur Cloclo? 

lundi 13 septembre 2010

ateliers-Il en avait plus qu'assez.

Imaginer la suite : elle en avait plus qu'assez...

Elle en avait plus qu'assez...de cet optimiste en puissance! A chaque fois qu'elle avançait un argument, il le balayait d'un revers de main comme on balaye un château de cartes. Lui, il voyait la vie aux couleurs de l'arc-en-ciel, elle... la voyait en noir et blanc. Le verre à moitié plein pour lui et le verre à moitié vide pour elle. Quand elle se plaignait de ses douleurs, du temps maussade, de ses crampes d'estomac, il lui répondait que les remèdes existent, qu'après la pluie vient le beau temps etc, etc... En son for intérieur, elle le maudissait de toutes ses forces. Sa joie de vivre la démoralisait, son exubérance lui tapait sur les nerfs, et lui, impassible, ignorait superbement son humeur morose et ses coups de cafard.
Oui vraiment, elle en avait plus qu'assez de cet éternel insouciant à qui tout sourit! Oh, ce n'est pas à elle que ça arriverait de se lever de bonne humeur, la mine réjouie au saut du lit. Non, elle était abonnée à la mine de papier mâché, au teint brouillon et aux points noirs sur le nez ! Chaque réveil était une épreuve, sortir de son lit lui demandait un incommensurable effort. Elle se traînait comme une âme en peine dès le petit jour, tandis que lui, sautait à pieds joints dans le quotidien et proclamait à pleins poumons que la vie est belle et mérite d’être vécue !

Il lui arrivait de penser sournoisement qu'un jour le vent tournerait et qu'à son tour il connaîtrait l'angoisse, l'incertitude, la peur du lendemain.
Il deviendrait, pourquoi pas... un pessimiste dans toute sa splendeur !

Cricri


 


Elle ne se souvenait pas avoir souffert d’un choc salvateur à la tête. Que s’était-il donc passé pour que ce matin-là elle décidât de se lever, pas comme d’habitude en remettant de minute en minute le moment où elle poserait un pied hésitant, puis l’autre, sur le parquet de la chambre ? Elle se surprit à se redresser soudain, les idées claires, le visage détendu, et à presque sauter du lit, mue par un entrain qu’elle avait perdu depuis bien longtemps. Sa journée se déroula dans la joie, la détente, colorée, agrémentée par une montagne de projets. Elle délaissa même le congélateur pour faire quelques emplettes et ressortir un des livres de recettes qui sommeillait dans la bibliothèque. Elle apprécia l’odeur sympathique qui se répandait dans toute la maison et même jusque sous les narines de la voisine. Demain elle irait s’inscrire à la médiathèque, à la chorale, à … Ses projets l’étourdissaient agréablement. Elle reprendrait surtout les cours de gym abandonnés depuis plusieurs mois, elle prendrait un abonnement au ciné, elle… Ah ! Voir du monde, d’autres têtes. Et lui ? Sa tête à lui ! Elle n’avait pas du tout pensé à lui depuis ce matin miraculeux. Lui…

Il fut stupéfait de retrouver une épouse épanouie, gaie, enjouée. Il n’en fit aucune remarque, mais cela lui occasionnait comme une gêne, de plus en plus pesante au fil du temps. Elle l’ignorait royalement, l’assimilait au mobilier. Chaque jour la transformait visiblement, la ressuscitait, la revivifiait. Adonnée à une multitude d’occupations qui la faisait rentrer souvent tardivement le soir, elle vivait enfin une vie qui méritait d’être vécue. Lui, il n’avait plus besoin de se pavaner et de montrer sa superbe : elle ne faisait plus attention à lui.

Au lieu de se réjouir de cette mutation, il commença à avoir des doutes, ses nuits furent de plus en plus perturbées. Elle, insouciante, était la première levée. De bonne humeur elle chantonnait en gagnant la cuisine pour le petit déjeuner, ce qui avait le don de l’exaspérer. Elle jetait sur lui un regard à la fois compatissant et méprisant. Comment pouvait-on se laisser aller à une telle mélancolie ? Lui pensait qu’il n’avait pas mérité une telle attitude désinvolte, une telle ingratitude. Elle ne voyait même pas à quel point il souffrait.
 Pourtant, derrière ce rictus dépressif, se cachait l’intime espoir de la vengeance : elle finirait bien par connaître comme lui l’angoisse, l’incertitude, la peur du lendemain. La roue, c’est sûr, finirait par tourner !

Cloclo

Vous voulez rejoindre l'atelier d'écriture?
prenez contact avec la médiathèque de Proville.


mardi 31 août 2010

ateliers-Assez! Assez!

Imaginer la suite : elle en a plus qu'assez...

Elle en a plus qu'assez...de cet optimiste en puissance! A chaque fois qu'elle avance un argument, il le balaye d'un revers de main comme on balaye un château de cartes. Lui, il voit la vie aux couleurs de l'arc-en-ciel, elle... la voit en noir et blanc. Le verre à moitié plein pour lui et le verre à moitié vide pour elle. Quand elle se plaint de ses douleurs, du temps maussade, de ses crampes d'estomac, il lui répond que les remèdes existent, qu'après la pluie vient le beau temps etc, etc... En son for intérieur, elle le maudit de toutes ses forces. Sa joie de vivre la démoralise, son exubérance lui tape sur les nerfs, et lui, impassible, ignore superbement son humeur morose et ses coups de cafard.



photo montage provinfos

Oui vraiment, elle en a plus qu'assez de cet éternel insouciant à qui tout sourit! Oh, ce n'est pas à elle que ça arriverait de se lever de bonne humeur, la mine réjouie au saut du lit. Non, elle est abonnée à la mine de papier mâché, au teint brouillon et aux points noirs sur le nez ! Chaque réveil est une épreuve, sortir de son lit lui demande un incommensurable effort. Elle se traîne comme une âme en peine dès le petit jour, tandis que lui, saute à pieds joints dans le quotidien et proclame à pleins poumons que la vie est belle et mérite d'être vécue !
 Il lui arrive de penser sournoisement qu'un jour le vent tournerait et qu'à son tour il connaîtrait l'angoisse, l'incertitude, la peur du lendemain.

Il deviendrait, pourquoi pas... un pessimiste dans toute sa splendeur ! 

Cricri

dimanche 22 août 2010

ateliers-Une hirondelle ne fait pas le printemps... mais des dizaines rassemblées à Proville, qu'annoncent-elles?


 Je reconnais que j'ai la bougeotte et souvent l'envie de faire un petit tour soit au jardin soit sur moi-même en direction de la fenêtre... pas comme une "vieille derrière ses rideaux" -mes baies vitrées en sont dépourvues- mais certainement pour tisser ce lien entre mon intérieur et le monde extérieur.
Un ballet gracieux attira mon attention et mon intérêt.



 Par dizaines, elles volaient nerveusement mais en toute légèreté puis se posaient sur les câbles électriques pour un repos de quelques minutes avant la reprise de leur manège aérien.


Des hirondelles! J'avais pourtant entendu dire qu'elles boudaient de plus en plus nos contrées, et même qu'elles étaient menacées de disparition! Soyons chauvins! Les qualités environnementales de Proville  sont connues, même par cette petite cervelle d'oiseau!


J'étais sûr qu'il s'agissait d'hirondelles. Depuis que j'étais petit, ma mère m'avait appris à les distinguer...
-Maman, je sais reconnaître un moineau, une pie et une hirondelle!

Quoique... Ah! Google! Tu nous en apprends des choses, mais tu nous mets surtout dans le doute. Il existe plusieurs espèces d'hirondelles, et on peut aussi les confondre avec le martinet!

"C'est un oiseau au dessus bleu-noir avec des reflets métalliques qui contrastent avec le dessous blanchâtre lavé de roux. Elle a une silhouette élégante et fuselée avec une queue fourchue très échancrée dont les brins appelés les "filets" sont très apparents et plus longs chez le mâle.



On peut remarquer des taches blanches vers l'extrémité de sa queue. Son front et sa gorge sont d'un brun roux souligné une bande pectorale sombre. Elle se distingue des autres hirundinidés par l'absence de blanc sur le croupion. Confusion possible avec : les autres hirondelles et les martinets."


Mon appareil photo (depuis l'avènement du numérique, c'est une multitude de p'tits oiseaux qui en sortent!) ne m'avait pas trahi... Ce corps svelte, cette élégance...
lien :
http://www.hirondelle.oiseaux.net/hirondelle.html


Je n'aurais jamais pensé à examiner le croupion d'une hirondelle pour en déterminer l'espèce! Pardon! Je ne voudrais pas offenser la pudeur de l'oiseau d'autant que ce nom  -on dit "une"- s'adresse autant aux mâles qu'aux femelles.

lien:  
http://www.youtube.com/watch?v=UuR8ZJXPO7w


J'ai donc poursuivi mes recherches sur le fameux "moteur" et reconnais m'être enrichi dans le domaine de l'ornithologie.
lien:
http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://www.hirondelles.oiseaux.net/images/hirondelle.rustique.dessin.na.1.jpg&imgrefurl=http://www.hirondelles.oiseaux.net/hirondelle.rustique.html&usg=__Bhb6wCSQrZey1RsJCYDthj-PLH0=&h=334&w=250&sz=9&hl=fr&start=3&zoom=1&um=1&itbs=1&tbnid=ibGpHKq-hwkMGM:&tbnh=119&tbnw=89&prev=/images%3Fq%3Dhirondelle%2Brustique%26um%3D1%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26rlz%3D1G1ACPWCFRFR341%26tbs%3Disch:1


Rassurez-moi! Ce sont bien des hirondelles rustiques que j'ai photographiées ce matin dans une rue de Proville?

Cloclo