samedi 31 juillet 2010

ateliers-Ce n'est qu'un "au revoir" Château-Chalon!

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Quittons la salle de classe d'autrefois, ses trésors,
les états d'âme qu'elle suscite...

Il est temps de faire honneur à
"la Maison de la Haute Seille"

Des ressources didactiques élégamment présentées
sont une mise en bouche pour la découverte du "pays du Jura".

Une approche souvent ludique et moderne...


...donne envie d'aller sur le terrain.


vendredi 30 juillet 2010

ateliers-ça se passait au moulin de Neuville pendant l'occupation allemande

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MES SOUVENIRS DU MOULIN DU MONTFARRAND


Par Denise Blasselle





« Qui a dit que les cathédrales sont nos uniques montagnes? Le moulin imposant et trapu peut vous surprendre puisqu’il n’a pas d’ailes. Il les a perdues au fil du temps.
Cet endroit attirait irrésistiblement les gosses que nous étions.

Vers les années 1942 ou 1943, à la tombée de la neige, en février, nous arrivions là comme on arrive aux sports d’hiver, avec nos luges, nos traîneaux de fortune… l’air y est vif, nous devions mettre deux paires de gants et bien nous couvrir.
La descente du moulin au calvaire est loin d’être vertigineuse, mais suffisante pour nous élancer et nous griser de vitesse!


A l'extrémité de la rue d'Oisy, un "coin" que les enfants adoraient : deux chemins conduisaient au moulin, à gauche en pente douce, mais plus long, à droite une rude montée (dessin ci-dessus, coll. privée) qui passait devant "le calvaire".

le macadam a remplacé les cailloux qui laissaient
sur les genoux de douloureuses marques

À la maison, au 45 de la rue de Lille, nous élevions des lapins, et, pour les nourrir, il nous fallait du son et un mélange spécial qui ne se vendait qu’au moulin, ayant pour vilain nom « mélasse ».
Vous pensez bien que la commissionnaire toute désignée c’était… moi!

En chemin, pour rien au monde, je ne me serais arrêtée : je courais, je volais presque! J’allais au moulin…
J’aimais cette bonne odeur de farine, de céréales, qui m’enivrait dès que j’avais poussé la porte. Aucun loquet, aucune serrure, on entrait là… comme dans un moulin.
La vente ne se faisait pas dans le moulin proprement dit, mais dans une petite maison de commerce y attenant faisant aussi estaminet, où l’on servait de temps en temps des consommations aux cultivateurs, aux ouvriers agricoles, aux rares passants…

photo ancienne ; derrière le moulin, une briqueterie
 qui n'existe plus depuis longtemps;
on peut lire "estaminet" au-dessus de la fenêtre

état actuel
Le plancher en bois blanc était recouvert par endroits d’une fine sciure.

Avant d’être servie, il me fallait quelquefois attendre patiemment. Je pouvais alors à loisir m’assurer que mes jeunes amis étaient là : les petits enfants de la meunière.
La petite fenêtre donnant sur la cour me faisait découvrir la porte d’entrée du moulin, et bien souvent, avec un soupir de soulagement, je constatais que le moulin était « habité ».

A partir de cette instant, le temps me semblait long. Madame Savary n’en finissait pas de peser mon sac de son. Elle prenait une petite pelle creuse, toute luisante. Elle puisait tantôt dans un caisson, tantôt dans un autre, probablement pour que la marchandise baisse au même niveau, au fur et à mesure de la vente.. Les gestes étaient lents, cérémonieux. Elle me donnait l’impression de remuer de la poudre d’or, tant elle était attentive, et prenait bien soin de ne rien éparpiller… Elle vérifiait plusieurs fois l’indication de la balance. Elle parlait très calmement, en scandant bien chaque syllabe. Sa diction était parfaite. Je me demande même si elle connaissait notre patois. Elle ne ressemblait pas aux autres femmes de la campagne. Elle se tenait très droite, avec fierté… Ses cheveux étaient tirés en chignon, et ça et là s’échappaient des petites boucles grisonnantes donnant beaucoup de douceur à son visage…

Quand mon sac fut enfin rempli, je remarquai qu’au comptoir un client s’impatientait. J’en profitais pour payer vivement et dire au revoir le mieux possible, et enfin libre, j’allais me joindre à mes chers amis : Gérard et ses deux sœurs Lulu et Claudine…

au début des années 1940
le dernier meunier avec deux de ses petits-enfants


aujourd'hui, à peu près le même cadre
le poteau électrique en bois a laissé la place au béton moulé

Je savais qu’une fois de plus j’allais faire des grimpettes dans le moulin. L’escalier étant très abrupt, il fallait s’arc-bouter et se tenir solidement à la corde pour grimper.


C’est à celui ou celle d’entre nous qui serions grimpés le plus vite!
Nous jouions à la découverte d’un trésor caché; nous fouillions du pied le plancher de chaque étage. Que de sacs! Que de paille! Mais de trésor, point!
La découverte était aux fenêtres; l’une des deux du premier étage donnait sur les champs. On y domine la plaine calme et tranquille, à perte de vue, et l’horizon dessiné en demi-cercle me confirmait que la terre est bien ronde. Comment en douter?


Neuville autrefois avait ses "arbres à pou".
Celui-ci proche du cimetière anglais a résisté au temps.

passé le moulin, un chemin de terre conduisait
aux "vallées", zones réservées à l'agriculture

De la seconde fenêtre, je découvrais la Neuville, tout près de moi, telle une bête fauve domptée à mes pieds.

Et de la fenêtre du deuxième étage s’étendait un panorama superbe : tout Cambrai semblable à une maquette géante avec ses trois clochers émergeant d’innombrables toits, ses faubourgs, ses bosquets.





De cette ville qui allait devenir la mienne, ne montait aucun bruit. Tout était silence. J’étais muette d’admiration, et envahie d’un sentiment de supériorité. Nulle part ailleurs, je ne pouvais voir Cambrai d’aussi haut. J’aurais voulu rester là encore longtemps, mais le fait d’être hissée sur la pointe des pieds me laissait dans une position inconfortable, m’obligeant à quitter mon poste d’observation.



Je me promettais de revenir jeudi…


Denise Blasselle

jeudi 29 juillet 2010

ateliers-un joli conte pas seulement pour les enfants... un mariage au moulin (de Neuville-Saint-Rémy) fin

Bien qu’une énorme toile d’araignée accrochée à la fenêtre depuis des décennies l’empêchât de voir distinctement l’intérieur du moulin, il aperçut Gédéon, Pimprenelle, Tigrette, Vénus, Félix et Alexandre, ses six chats réunis pour chanter, et aussi pour… oui, c’était bien ça, célébrer un mariage… le mariage de Gédéon, gros matou noir, et de la petite Pimprenelle, mignonne petite chatte blanche aux yeux bleus.

Ila avaient réussi à confectionner de beaux habits : la chatte Tigrette avait fait des merveilles avec ses griffes qui lui servaient d’aiguilles.
Pimprenelle serrait contre elle un petit bouquet de fleurs que Félix était allé cueillir au jardin, coupant avec ses dents pointues le bas des tiges.
Gédéon tenait avec précaution un petit sac en plastique contenant de l’eau et un poisson rouge : c’était son cadeau de mariage. Une alliance n’aurait pas tenu à la patte de Pimprenelle.








Les mariés étaient émus et fixaient le chat chef de musique, Alexandre, lequel battait la mesure avec une fleur qui lui servait de baguette.
C’était donc vrai! Il faisait chanter Vénus et Tigrette, chattes douées pour les vocalises.
Après maintes répétitions -ce qui explique que Madame Lanchat, leur maîtresse, avait été dérangée dans son sommeil– le duo de Rossini était interprété d’une façon magistrale.

Écoutez ceci :

http://www.youtube.com/watch?v=LPbGaaacC30

http://www.youtube.com/watch?v=1DinASQRRFA&feature=related


L’épouse fut invitée à se réveiller bien vivement pour aller constater avec son mari ce que je viens de vous conter. Le couple proposa gentiment aux chats de donner une audition dans la salle des fêtes du village.
Ils dirent « miaou, oui, miaou » tout de suite.
Toutefois Gédéon demanda un repas amélioré et Pimprenelle, de bonheur et de joie, rosit jusqu’aux oreilles. Son petit museau devint rose vif. Qu’elle était belle!

Si vous saviez combien de représentations ils firent! Je ne les ai pas comptées…
Les habitants du village, des villages voisins, de la ville, vinrent nombreux pour écouter le « duo des chats », et l’argent tombait dru dans la caisse. Les spectateurs charmés donnaient en plus des gratifications aux artistes.
Mais que faire de tout cet argent?

Les propriétaires du lieu et les félins se réunirent en Conseil, et la somme fut allouée à la réfection du moulin. Ce vénérable moulin n’était-il pas la demeure des chats?



Ce jour-là fut un grand jour… Pour baptiser les ailes toutes neuves, le maire, en grande tenue, écharpe tricolore comme il se doit, prononça un beau discours, soulignant les mérites de tels matous.
La population était très émue; chacun y alla de sa larme. La fanfare exécuta d’excellents morceaux choisis pour cette splendide cérémonie.

Toutes les belles histoires, mes petits enfants, se terminent par un mariage…
En ce qui concerne Gédéon et Pimprenelle, voici un an qu’ils sont unis.
Ils viennent de m’envoyer leur photo d’anniversaire! Leurs deux petits chats se portent bien…





fin

Mes remerciements vont à Gérard et Annie Landat qui ont bien voulu que leur moulin soit le théâtre de ma petite histoire.
Je remercie les jeunes dessinateurs et ma fille Isabelle qui ont si bien illustré ce petit conte.
 

Le moulin côté jardin... une petite fleur y est cachée...

Denise Blasselle-Truffier





mercredi 28 juillet 2010

ateliers-un joli conte pas seulement pour les enfants... un mariage au moulin (de Neuville-Saint-Rémy) 1ère partie

Il était une fois… un vieux moulin, usé par les ans, qui avait un air triste, parce qu’il n’avait plus d’ailes.

Monsieur Lanchat, le petit-fils du dernier meunier, qui l’habitait, était triste aussi. Sexagénaire, il comptait les années qu’il avait encore à vivre, et il se disait qu’avec un peu de chance il pourrait encore travailler, accroître ses gains et parer son moulin des plus belles ailes qu’on puisse imaginer.

Ce beau projet était remis à plus tard. En attendant, il traçait des plans, dessinait avec une application d’architecte des ailes aériennes qui faisaient penser aux libellules.



-Il faut, disait-il, qu’elles soient légères pour qu’elles tournent vite, mais aussi qu’elles soient solides pour résister aux tempêtes et au vent du Nord.
Il travaillait, sa chatte Pimprenelle ronronnant sur ses genoux, et son chat Gédéon endormi sur son bureau, indifférent aux soucis de son maître…
Mais quand vous aurez lu la suite de l’histoire… vous saurez que ce chat pensait beaucoup et bien et feignait de dormir.

La soirée fut morose bien que la température estivale donnât l’illusion que l’été était encore bien présent.
Ce soir-là, le soleil couchant fut particulièrement lumineux : une féerie de couleurs! Mais le maître des lieux ne le vit pas. Il s’endormit en bousculant dans sa tête des idées et des pensées un peu folles. Il fit un beau rêve… son moulin avait retrouvé ses ailes, et elles tournaient, tournaient orgueilleusement…
Sa femme qui s’était endormie près de lui avait le même chagrin. Elle savait que les plans et dessins n’étaient que chimères, mais elle n’osait le lui dire.

Cette nuit-là était une nuit étoilée, claire. Un rayon de lune particulièrement taquin se posa sur le nez de l’épouse, la réveillant tout à fait. Elle entendit de la musique, de la belle musique, des chants de soprano et des « miaou , miaou »… elle secoua son mari qui dormait profondément. Il ronflait même! Et elle lui dit :
-Ecoute! Il se passe quelque chose dans le moulin! Nos chats chantent.
Et comme il ne bougeait pas, elle éleva la voix et dit avec énervement :
-Mais écoute donc!
Il bougonna :
-Laisse-moi dormir, et toi, dors! Demain, c’est le boulot!

Gêné d’avoir eu des paroles un peu rudes, il tapota l’oreiller de son épouse avec tendresse et bien vite il repartit dans un sommeil profond. Sa femme l’y rejoignit.
Le lendemain fut une mauvaise journée.
Les époux se querellèrent au sujet du « chant des chats ». « Elle » voulait avoir raison à juste titre, et « lui » était agacé :
-Cette histoire est ridicule, disait-il en haussant les épaules.

Mais la nuit suivante le maître du moulin se réveilla en sursaut. Il entendit distinctement et en musique « miaou, miaou… aou… aou... ».
D’un bond il fut debout, ouvrit le verrou de sa chambre avec précaution, prit une échelle dans la remise et la posa sans bruit sur le mur extérieur du moulin pour mieux surprendre ses chats. Ce qu’il vit alors lui causa une vive émotion…

suite et fin demain

mardi 27 juillet 2010

ateliers-à l'école d'autrefois à Château-Chalon dans le Jura (5)

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Le règlement, c'est le règlement!

Une répartition du travail pour un mois.
Deux niveaux dans cette classe.
Certaines leçons en commun, d'autres différenciées.
Règlement et répartition mensuelle doivent être affichés.

La bibliothèque : la récompense attendue
 chaque samedi après-midi

Le matériel de système métrique.
Indispensable dans une France
 essentiellement rurale

de même que les sciences naturelles

coup de projecteur sur Pasteur,
l'enfant du pays, héros national

le bureau magistral, et les bouteilles d'encre :
 violette pour les élèves, rouge pour le maître ou la maîtresse

le poêle qui réchauffe gamelles et sabots

à l'école, on travaille, mais on joue aussi...

préparation à d'autres jeux, mais tellement dangereux :
après la défaite de 1870, durant quelques années
 les gamins furent entraînés avec des armes factices
en prévision de la revanche dans les "bataillons scolaires"

à suivre

dimanche 25 juillet 2010

ateliers-à l'école d'autrefois à Château-Chalon dans le Jura (4)



-On devrait refaire l'école comme dans le temps!
-Je suis d'accord. Les gosses ils ont besoin d'être dressés.
-Autrefois ça travaillait dur dans les classes. Et il y avait de la discipline!
-Dites donc les amis... A vous entendre vous regrettez le "bon vieux temps"! N'hésitez pas, revendez votre auto, portez à la déchetterie vos frigo, congélateur, télé... C'était mieux avant... la guerre 14, la guerre 39-45...
-T'exagères Paulo. On sait que t'as été maître d'école. Mais reconnais tout de même qu'il y a un malaise. Tiens, ma petite fille Amandine, elle va entrer au CM2. Elle est curieuse comme une maguette, mais pour faire une division elle court chercher sa calculatrice. Et je ne te parle pas de l'orthographe. Elle m'a envoyé une carte de ses vacances. Trois fautes sur six lignes. Tu trouves ça normal?
-Il a raison Charlie. Les élèves sont toujours en vadrouille. On vient les chercher en autocar. Ils ne savent même plus marcher. Les parents les écoutent trop.
-Bon! Si vous êtes à deux sur mon dos, j'aurai du mal à m'en sortir. J'ai commencé ma carrière d'instit' au début des années 60. C'était encore l'école du coup de sifflet, voire parfois malheureusement de méthodes disciplinaires que je trouve aujourd'hui regrettables. Il y avait la parole de l'enseignant incontestable et incontestée. L'enfant travaillait le plus souvent sous la contrainte d'un règlement à suivre à la lettre. C'est vrai que "lire, écrire, compter" était l'objectif journalier à atteindre. Depuis cette époque, le monde a bien changé. Ne croyez-vous pas que nos enfants en savent plus que nous au même âge? Tiens, Charlie, tu me disais encore dernièrement que c'est Amandine qui te dépanne sur internet.
-Ouais, ouais... N'empêche que son orthographe et ses opérations...
-Elle lit beaucoup, fréquente la médiathèque. L'orthographe va se corriger au fil du temps. Quand aux divisions avec trois chiffres après la virgule... L'essentiel c'est qu'elle sache à quoi ça sert une division.

***
Nos trois "vieux ronchons" ne réussiront pas à refaire le monde
 ni à se mettre d'accord. Que fait-on à l'école?
 Les parents  n'ont-ils pas intérêt à connaître
 le contenu des programmes scolaires?

lien :

à suivre


vendredi 23 juillet 2010

ateliers-à l'école d'autrefois à Château-Chalon dans le Jura (3)

Un vigneron remplit un tonneau de 228 litres de vin. Au bout de 6 ans de vieillissement, le tonneau a perdu 38% de son contenu. Combien de clavelins de 62 centilitres pourra-t-il alors remplir?
***
Vous n'avez pas su faire le problème? Ne prenez pas pour excuse le fait que vous ignorez ce qu'est un clavelin... (cliquez sur le lien suivant)


***
solution

Si le tonneau a perdu 38% de son contenu, il lui en reste les 62% :
228 x 62/100 = 141,36
le nombre de clavelins remplis :
141,36 / 0,62 = 228

Le problème pouvait même offrir mentalement sa solution...
Vous remarquez que le nombre 228 est d'abord multiplié par 62 pour être ensuite divisé par... 62!

ateliers-à l'école d'autrefois à Château-Chalon dans le Jura (2)

Reconstitution, mais dans un local d'origine,
d'une spacieuse salle de classe...

Aucun détail épargné, affaire de spécialistes
et surtout de passionnés...

Sentez-vous l'odeur de la cire, des craies, de l'encre violette?

Une collection de meubles, d'objets didactiques exceptionnelle...

C'était l'école dite "d'autrefois"...
Mais "autrefois", c'était quand?

Etait-ce le bon temps de l'école?
Les concepteurs de cet écomusée ont voulu
susciter interrogation et réflexion.

à suivre

jeudi 22 juillet 2010

ateliers-à l'école d'autrefois à Château-Chalon dans le Jura (1)

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Si vous avez ouvert les liens proposés sur la page introductive
vous connaissez déjà mieux Château-Chalon.
La commune est à juste titre fière d'avoir été choisie
pour un hébergement temporaire par le grand écrivain.

Son vignoble est un autre motif légitime de fierté.

Se balader, musarder dans les rues
 de cette agréable bourgade
procure un bien-être exceptionnel.

La population locale prend un plaisir certain
à marier présent et passé.

L'église et sa placette accueillante...

Et puis, à flanc de coteau, l'annexe de l'office du tourisme,
à ne manquer sous aucun prétexte si vous voulez
entrer plus intimement dans le "pays"...

Nous y reviendrons prochainement.

Nous désirions visiter "l'école d'autrefois",
 écomusée vanté par diverses brochures touristiques.

Un cadre préservé pour un retour dans l'école de Jules Ferry...
Manquaient les "hussards noirs de la République..."

L'école d'autrefois, pour ne pas oublier
que ce n'est plus l'école d'aujourd'hui.
Nostalgie, quand tu nous tiens!
Etait-ce mieux "avant"?

à suivre